Festival du Regard

Festival d'art photographique






Présentation du festival

À l’automne – du 12 novembre au 29 décembre – seront exposées les photographies de Tina Merandon, Nathalie Baetens, Tim Flach, Laurent Ballesta et Daniel Gebhart de Koekkoek.

En hiver – du 14 janvier au 2 mars – ce seront Vincent Munier, Pentti Sammallahti, Marta Bogdanska, Jean-François Spricigo, Annie-Marie Musselman et Michel Vanden Eeckhoudt
qui seront à l’honneur.

Pendant toute la période, nous présenterons les restitutions des ateliers photo menés par Tina Merandon avec les cergy- pontains de notre partenaire, le bailleur social Erigere ainsi que les photographies prises par les enfants de l’école Talentiel à Vauréal et les installations des deux étudiants, lauréats de l’appel à candidature lancé auprès de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris Cergy, l’ENSAPC: Elias Galindo Lopez et Felix Szpirglas.

Mais revenons à la première saison et à celles et ceux qui nous font le plaisir d’accepter notre invitation à exposer au Carreau de Cergy-Pontoise, ancien marché couvert devenu salle d’arts visuels. L’animal, on le sait, occupe une place centrale dans le développement de l’enfant. Dans sa série Anima, Tina Merandon interroge la relation de l’enfant à son animal de compagnie en mettant en scène leur langage muet dans un corps à corps qui prend une forme parfois étrange, parfois familière. C’est aussi autour de la relation humain/animal que depuis vingt ans le photographe britannique Tim Flach construit ses portraits de fauves, d’insectes ou de singes, dans le but de nous sensibiliser à leur devenir de plus en plus menacé par nos agissements. Ses portraits sont d’une incroyable efficacité ! Autre photographe engagé dans la cause environnementale, le très réputé Laurent Ballesta écume les océans depuis de nombreuses années pour nous faire décou- vrir la vie de la faune marine (700 requins vous attendent…), mais aussi témoigner de la beauté et de la fragilité de cet eco-système. Dans une veine plus artistique, Nathalie Baetens nous livre une vision très poétique des Oiseaux de nuit. Photographiés en noir et blanc, hiboux et chouettes sont ici magnifiés par la matière du papier et l’apparition d’une lune fantomatique. Enfin, impossible de clore cette première session sans une note d’humour qui nous vient d’Autriche avec les Jumping cats désopilants du photographe et réalisateur Daniel Gebhart de Koekkoek.

En saison 2, place à la performance, au noir et blanc et aux correspondances entre artistes. Ainsi nous avons proposé à Vincent Munier de faire dialoguer ses images avec celles d’un photographie qu’il admire, Pentti Sammalllahti le tout dans un accrochage inédit. Entre le Français et le Finlandais une belle complicité s’est installée que nous aurons grand plaisir à partager avec le public. Le regretté photographe belge Michel Vanden Eeckhoudt occupera une place toute particulière au Carreau, lui qui a su mieux que personne porter un 4 regard tendre et subtil sur les animaux en captivité. Belge également et amoureux inconditionnel des animaux, l’artiste protéiforme Jean-François Spricigo interprétera pour les visiteurs du festival un nouveau spectacle en compagnie du comédien Jacques Bonnaffé autour d’un film de ses photogra- phies réalisé spécialement pour Cergy ! Toujours dans le registre de l’empathie, les images de l’américaine Annie Marie Musselman nous immergent dans un centre de soins au plus près de celles et ceux qui consacrent leur vie à sauver cor- beaux, biches ou autres lapins qui ont le malheur de s’aventurer sur le territoire des humains. Enfin, pour conclure cette édition consacrée aux animaux, qui sait que ceux-ci ont joué un rôle important pendant les deux grandes guerres du XXe siècle ? Pigeon-reporter, ours-mascotte ou dauphin-sonar la polonaise Marta Bogdanska a consacré un temps infini à plonger dans des archives pour nous livrer un véritable plaidoyer pour la reconnaissance de la place que méritent ceux qu’on appelle – très justement – nos amies les bêtes.